Dans les forêts d'Europe de l'Est

Ainsi, je suis mort, ou tout du moins, je ne vais pas tarder à l'être. Le calibre 7,6mm est entré dans mon aine, la balle à ensuite éclaté en trois morceaux, l'un est ressortit au niveau de ma colonne vertébrale , la sectionnant sur le coup, le second lui est allé se perdre dans mon estomac en crevant moi foie au passage. Le dernier lui à ravagé mon poumons droit avant de se frayer une sortie en frôlant mon cœur. Je ne suis pas mort sur le coup, un mauvais tir ,un mauvais tireur. D'où me viennent ces informations ? Je n'en ai pas la moindre idée, je le sais c'est tout. Je note le décalage entre mon corps physique et ma pensée. Mon cœur pompe encore le peu de sang qu'il me reste dans le corps, tout les voyants sont au rouge ,le corps ne comprend pas, il tente de colmaté les brèches, le corps envoie des millions d'information, qui n'arriveront jamais à destination, c'est très con quand même le corps des fois. Ainsi je vais mourir, il me semble que j'essaie encore de respirer, plus par habitude qu'autre chose, une écume rouge se forme au coin de ma bouche alors que je  me noie dans  mon propre fluide vitale. Alors c'est ainsi, force est de constaté que l'on m'avait menti, évidemment , car la mort du corps est l'ultime expérience, qui ne  peut  être raconté. C'est le secret bien gardé par  le territoire. Alors qu'inconsciemment je lutte , je constate le temps semble s'étirer, se distendre, chacune de mes respirations rauque semble durée des  heures , comme si mon cerveau expulsait toute l'existence qu'il me restait. Je peut décrire les battement d'ailes des mouches attiré par mon odeur, elle plane autour de moi , comme en apesanteur.

J'ai l'impression  que je suis à un moment charnière. On dit que tout est révélé au moment de la mort , on dit aussi que l'on cesse simplement d'exister et que le corps pourris , tout connement. Saloperie de rationalistes. Je suis au cœur du secret, je suis le secret, mon corps est le secret gardé par les morts. Je suis la réponse à l'ultime question de l'humanité. Quand on meurt , quelque chose se passe. Je n'ai jamais été croyant, ma vie ma fais douté de l'existence de Dieu au moment même ou se créait en moi l'interrogation. Dieu existe? Dieu EST ? J'ai tué beaucoup d'hommes , énormément. J'ai vue l'horreur de la guerre, j'ai vue les charniers à ciel ouvert, bien souvent, j'ai sentit la mort à mes côté. Je me trompais, ils se trompait, tout le monde se trompe, intentionnellement ou non. Pour ceux ou celles qui capteront cette exégèse mentale quelque pars si cela est possible, je m'appelle Aaron Emmanuel North. Ma vie , ou tout du moins , ce que pensais être ma vie , est plutôt simple à résumé. AEM : 1988 – 2032   Tout ce bouscule dans ma tête , par quoi commencer ? Que dire. Mon connard de sergent chef m'aurait conseillé d'aller  à l'essentielle, et après il se serait bien foutu de ma gueule, j'adore mon sergent chef. Je suis né en 1988 en France, bien après sa mort. Si je  puis m'exprimer ,  j'ai grandis sur le cadavre putréfié d'un rêve mort né, la France , L'europe , toute ces conneries. J'ai suivi un cursus biologique avant de me réorienter en Architecture. Après ma licence , j'ai fait un passage dans l'armée de terre ou j'ai appris les bases ce qui serait mon futur  métier. J'ai servis dans un régiment du génie en Afghanistan auprès des derniers hommes libre de la terre. J'ai construit des ponts et des routes , le tout sous les tirs sporadique des talibans. Je suis resté cinq ans , le temps de faire le tour et j'en suis reparti, avec plus d'interrogation sur ma vie qu'en y entrant. J'ai fait quelques petits boulots pour des journaux de province  merdique, j'ai tenter d'écrire un livre , refuser par toute les maisons d'éditions, avec le recul , ce  n'est pas plus mal. Puis vint 2017 , les Balkans. En 1995 , j'avais donc sept ans , c'est le premiers conflit dont  je  me souvient : image flou de tir de roquettes , des bombardement américains , pas grand chose. Un ancien collègue de l'armée m'appelle et me dit que ça  y est , les forces de l'OTAN vont intervenir en Serbie, cette fois pour repoussé la  poussé des islamistes de tous bords. Les Balkans sont en flamme , il suffisait d'ouvrir un e-journal pour le savoir , ou bien allumez la télévision.